Une pratique africaine inventée par les Zion Revival de Jamaïque
1860 – 1861 : the « Great Revival
1860 – 1861 : Regain des pratiques africaines en Jamaïque
1860 – 1861 : Le « Great Revival »
Durant ces deux années, les églises « Revival » voient le jour à la Jamaïque. D’abord encouragé par les planteurs, ce mouvement religieux fut un « réveil » religieux des masses noires qui leur échappa ensuite très vite.
L’une de leurs pratiques liturgiques se nomme le » Trumping » et consiste à piétiner le sol en rond. Déjà présente au 18e siècle, elle a été conservée à ce jour par les Zion Revival.
Témoignage d’époque
Un planteur anglais de passage sur l’île décrit in situ les premiers offices durant le Great Revival. « Beaucoup de convertis restaient au début prosternés, face à terre dans les églises, mais plus le mouvement progressait, prenait de l’ampleur, plus les manifestations orales, (cris), les transes, les possessions, les rêves, prophéties, danses sauvages, flagellation, et de mystérieuses danses et gestes sexuels « .
Les Revivalistes seront mis à l’écart et rejetés par ceux-là mêmes qui en avaient encouragé le mouvement ».
George Eaton Simpson
Bien que condamnés par les missionnaires, le pli est pris et en Jamaïque, le Great Revival devient un mélange de Myalisme et de Christianisme. » Les Revivalistes seront mis à l’écart et rejetés par ceux-là mêmes qui avaient encouragé le mouvement des Jamaican Revivalist Cults ». George Eaton Simpson
Plus tard, les créateurs de la musique Dancehall : Steely and Clevie injectent des rythmes Revival dans leur Dancehall et créent le Poco Man Jam rythm (1989) qui deviendra le Reggaeton dans la sphère hispanique.